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Hier à l’hôtel Radisson BLU, s’est ouvert une réunion sur la justice internationale.
L’affaire Habre était au centre des débats,depuis le clash du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Sénégal,en pleine cérémonie d’ouverture, Me Mbaye Ndiaye a, sur un ton très solennel et ferme affirmé aux juges des CAE : " Sans qu’il est besoin d’exercer une quelconque menace sur votre personne,nous affirmons ici que nous aurons à l’œil ce procès. Comment comprendre que pour des milliers de victimes,soit présenté devant vous un seul homme alors de nombreux autres sont passés entre les mailles du filet par la volonté d’un seul homme ?"
Les mouches volent dans la salle, Idriss DEBY officiellement indexé,pointé,accusé. La cérémonie d’ouverture vient de prendre eau, le bâtonnier de l’ordre des avocats venait de jeter une grosse pierre dans le jardin des juges des CAE.
Alors dans la salle,que fait la délégation gouvernementale ? Hassan Sylla Bakari,ministre de la communication,porte serviette de Hinda DEBY, petit maquereau de Hinda Deby chargé de lui envoyer les photos de toutes les postulantes à un poste de journaliste TV afin que Hinda élimine celles qu’elle considère comme dangereuses. Les deux ministres tchadiens s’aplatissent dans la salle, Hassan Sylla le bâtard d’un marabout negro mauritanien,encaisse le coup de poing en pleine figure du bâtonnier sans oser piper mot .
Ils se sont tus, peureux, lâches pendant plusieurs jours alors que les déclarations chocs ont fait la Une de toute la presse. Alors ils se sont défoulés sur le Président Habre,et se sont aplatis la queue entre les jambes sans oser parler du bâtonnier qui n’ a pas raté Idriss Deby.
Alors pour en revenir à cette réunion sur la justice internationale, plusieurs participants ont demandé la comparution d’ Idriss DEBY, les ministres tchadiens ont reconnu qu’il était chef d’état major des forces armées,présent physiquement sur le terrain et il y a des crimes de guerre a déclaré le Forum des justiciables et demandé aux juges des CAE , le lancement d’un mandat d’arrêt international contre DEBY.
Sur cette question, de nombreux intervenants ont dit que c’était juridiquement possible puisque l’article 10 des CAE le prévoient. Le ministre Hassan Sylla, tocard qui ne comprenait rien à rien, a plongé DEBY en fixant sa responsabilité sur le terrain militaire et va permettre ainsi de le placer dans la procédure. Merci les connards !