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PROCES HABRE : Saleh Ngaba, un journaliste armé d’une kalachnikov a mené des attaques militaires pour renverser un régime …
Les services secrets américains et français ont utilisé tous les moyens pour combattre l’ancien président Hissein HABRE. C’est ainsi qu’ils ont tout fait pour enrôler des journalistes d’ethnies opposées à HABRE pour déstabiliser le Tchad. Saleh Ngaba fut journaliste tchadien et correspondant de la Radio France internationale, de l’Agence France Presse, et à l’Agence américaine de presse. Tous ses organes de presse occidentaux combattaient le régime d’HABRE. Lorsque Saleh Ngaba et ses complices ont compris qu’avec leur plume, il leur sera difficile de faire tomber Hissen HABRE soutenu par le Peuple Tchadien, il a jeté sa plume pour prendre la kalachnikov et rejoindre la rébellion Hadjiaray.
En France, où il était en exile après sa sortie de prison en 1984, ce journaliste a reçu une formation militaire encadré par la DTS français pour renverser HABRE. D’ailleurs, Idriss DEBY a reçu la même formation avec le Capitaine Paul FAUBONNE qui l’a aidé à prendre le pouvoir en 1990. Ce n’est qu’en 1986, qu’il est revenu au Tchad sous la demande du responsable de l’Agence américaine de presse. il devait continuer son travail de journaliste, d’agent de renseignement pour la France et les Usa et de combattant armé. A son retour, il a commencé à participer à des réunions secrètes avec Maldoum Bada Abas qui était leader de la rébellion. Là, il est évident que Saleh n’était plus journaliste mais plutôt rebelle armé prêt à prendre le pouvoir par les armes.
Le journaliste Saleh Ngaba, est membre-fondateur du Mouvement du salut National du Tchad (Mosanat) qui a été créé en 1986 par les cadres civiles et militaires Hadjaraïs pour combattre Hissein Habré.
Saleh Ngaba a quitté N’djaména pour rejoindre sa région natale de Mongo. « Il se déguisait en paysan pour se cacher, même à Mongo. Il a fait trois mois à Mongo avant d’être arrêté suite à une dénonciation d’un de ses cousins. Il a été arrêté et transféré à N’djaména », soutient son épouse qui n’a précisé pas que son époux avec toujours sa kalachnikov en bandoulière à la place de la plume et qu’il a mené des opérations militaires occasionnant mort d’hommes qui sont aussi des pères de familles et des époux.
Comme l’avait si bien souligné, le ministre de la Communication de l’époque au Tchad et l’ambassadeur du Tchad aux Etats-Unis à l’époque, Saleh Ngaba a été arrêté pour détention d’armes et il a été tué dans la rébellion dans la région de Guéra au cours des combats avec l’armée Tchadienne. A Mongo, il était en contact avec un militaire français installé dans la région avec la couverture de quelqu’un qui travaillait dans un projet agricole. Ce dernier en liaison avec la base militaire française leur fournissait renseignements ,logistiques et parfois des munitions.
Après ce fut le tour de Djete Kourtou Gamar, de formation enseignant et travaillant dans le journal AL Watan , il a eu un accident de la circulation avec un véhicule militaire, à la suite de quoi il a été amputé .Une histoire simple qui se transforme pour les besoins de la cause en une histoire de tentative de meurtre . Le simple bon sens peut mettre en évidence des contradictions graves dans son histoire.
Tout d’abord si un véhicule avec des militaires avaient reçu l’ordre de le tuer , en plein jour et en pleine rue-circonstances deja étonnantes- dans ce cas , ils ne vont jamais le rater !
Ensuite, comment expliquer qu’il soit conduit à l’hôpital pour être soigné , équipé d’une prothése mais aussi que, de nombreuses autorités vont lui rendre visite à l’hôpital car il est connu pour son militantisme. Enfin, quand vous êtes à l’intérieur d’un véhicule avec d’autres personnes et que d’un autre véhicule derrière vous, on vous tire dessus en hauteur donc, il est quasiment impossible qu’on puisse toucher votre jambe ! Ses fonctions actuelles de Directeur de cabinet du Ministre des infrastructures et sa fibre ethnique sont pour beaucoup dans la réécriture de son histoire.