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Le magistrat francafricain Gustave Kam GBERDOA vit difficilement sa situation de chômeur depuis la fin du procès Habré. Rappelons que,durant le procès Habré, il n’a guère marqué les esprits si ce n’est par son incompétence notoire, son tâtonnement dans la conduite du procès , sa servitude à HRW de Reed Brody sans oublier son positionnement grossier et démentiel contre le Président Habré.
Certes, à défaut d’avoir pu lire une seule ligne positive sur son travail, il ne lui resta qu’à se tresser lui même une couronne .C’est ainsi qu’il relaya avec un grand bruit médiatique,ses audiences avec les autorités politiques de son pays . Il déclara : "qu’il a démontré que les Africains étaient capables de juger leurs dirigeants."
La belle affaire ! Que fait-il de l’équipe de 13 juristes français dirigée par Mme Élise Le Gal qui a préparé, chaque jour, les questions que l’équipe de Kam se contentait de dérouler pendant les audiences ? Sans compter les experts et spécialistes en tout genre de HRW de Reed Brody et de la FIDH de Sidiki kaba ainsi que leurs relais locaux, porte-voix zélés et sans scrupule achetés à prix d’or...
Précisons aussi que c’est cette même équipe française qui a rédigé la décision rendue le 31 mai 2016. Ce jour là, l’assistance découvrit effarée Gustave Kam GBERDOA dans sa toge françafricaine lisant une décision de justice de manière laborieuse, scolaire et approximative, faisant de grossières fautes, reprenant à maintes reprises sa lecture tâtonnante d’une décision rédigée par d’autres et qu’il découvrait en même temps que la salle.
Coaché par l’équipe de juristes français, tapoté sur l’épaule par Reed Brody, à qui, il doit sa nomination à ce poste, embobiné par l’Union Européenne qui lui a offert un voyage à son siège, une semaine avant le rendu du verdict et enfin, flatté par l’Ambassadeur de France à Dakar qui l’invita à la fête du 14 juillet,15 jours avant la décision sur les intérêts civils rendue le 31 juillet 2016. Ouf ! Quel empressement forcené, me diriez-vous !
Alors, imaginez, après ce concerto d’attentions multiples provenant de plusieurs stations, la tête de melon du magistrat Kam a terriblement enflé. Quoi de plus logique qu’il s’impatienta ; il voulait être récompensé, attendait une planque juteuse pour services rendus à la françafrique. N’est-ce pas que l’appétit devient féroce à la mangeoire françafricaine ? Après s’être gavé des revenus pétroliers détournés par le régime Deby, notre coq du Sahel n’est plus un poulet bicyclette comme on dirait au Burkina, bien au contraire, il est désormais un hippopotame du fleuve Chari qui a de grosses angoisses : "Ai-je été un simple kleenex déjà jeté au fond d’une poubelle par les toubabs ? Le paresseux, l’idiot utile de la françafrique multiplie les initiatives en allant voir le Président du Burkina Faso le 21 juin 2016, puis à nouveau le 2 octobre 2016 et enfin, visite encore au Premier Ministre du Burkina le 14 octobre 2016. Le repli et le retour au village n’est-il pas le signe que les autres stations se sont mises en mode inaccessible pour lui ? Selon plusieurs sources, Gustave Kam aura proposé ses services pour présider le Tribunal chargé de juger l’ancien Président Blaise Compaoré. On verra si son pays lui accordera ce poste.